30 mètres de long, 9 mètres de haut, 8 mètres de large, 460 tonnes, 8 moteurs de 90 Kw, le tout nouveau presse-cisaille de Copex est capable d’avaler, de comprimer, de cisailler plusieurs tonnes de ferraille en un temps record.
La PME de la région de Lorient qui livre aux quatre coins du monde ses presses hydrauliques destinées aux secteurs du recyclage des métaux, du traitement des déchets ménagers, industriels et au secteur spécifique du démantèlement d’installations nucléaires, a mis à profit la période de récession mondiale pour développer une presse hors norme. Bénéficiant de nombreuses technologies pour la première fois redimensionnées à si grande échelle, la CVB 1 750 tonnes destinée à une entreprise française du Sud Ouest, représente un concentré de savoir-faire. Un atout supplémentaire à l’international. « Pour anticiper la reprise, nous avons choisi de privilégier l’activité à la rentabilité et de profiter de ce ralentissement pour mettre au point de nouvelles machines » déclare Frédéric Malin, président de Copex « Comme nous le pressentions, c’est finalement le marché français qui a soutenu l’activité en 2009. Grâce aux investissements des entreprises françaises, notre chiffre d’affaires ne baissera que de 10 % par rapport à 2008 qui était pourtant une année exceptionnelle ». Anticipant la reprise à l’international en 2010 et profitant de cette baisse d’activité, la PME a fait le pari de l’innovation pour mettre au point de nouvelles machines qui mettent l’accent sur les gains de productivité et sur la puissance déployée tout en les rendant plus économes en énergie. La première presse hydraulique dernière génération, la CVB 1 750 tonnes vient de sortir des ateliers de l’industriel. Totalement hors norme, cette immense presse cisaille de compactage, nécessite 6 convois exceptionnels et 7 à 8 semi-remorques pour être livrée dans le Sud Ouest de la France chez Hourquet et Fils, récupérateur de métaux, recyclant de grosses pièces industrielles pour des grands comptes pétroliers. « La CVB 1 750 tonnes est une preuve supplémentaire de notre savoir-faire y compris à l’international où le marché de la récupération de métaux est en train de repartir » précise Frédéric Malin « Pour 2010 nous avons enregistré des commandes du Kazakhstan, de Russie, d’Australie, d’Angola, et pour la première fois du Turkménistan, sachant que structurellement le marché français du traitement des déchets ménagers et industriels, ne peut que repartir à la hausse ».