Les 2,9 millions de personnes travaillant dans les différents sous-secteurs de l’industrie européenne du bois sont soumis aux poussières de cette matière première renouvelable.
Face aux risques et aux répercussions possibles sur la santé des travailleurs, la Fédération européenne des travailleurs du bois et de la construction (FETBB), l’organisation représentant les industries du bois (CEI-Bois) et l’A. Usl7 Sienne (Services sanitaires de Toscane) viennent de publier le rapport « Moins de poussière ». Il présente un projet visant à minimiser l’exposition aux poussières de bois dans les différentes branches de ce secteur. Les principales conclusions de ce projet sont présentées dans le rapport.
Les fines particules de poussière d’un diamètre inférieur ou égal à 5 μ m (5/1 000 mm), que l’on appelle la fraction alvéolaire, peuvent notamment pénétrer dans nos poumons. De nombreuses maladies sont constatées dans les industries qui utilisent le bois comme matières premières : des maladies de peau et des voies respiratoires notamment, mais aussi des cancers. Aujourd’hui la Commission européenne fixe le seuil de concentration de poussières à 5 mg/m3. Au delà, le risque de maladie serait considérablement augmenté. Mais pour les auteurs du rapport, le facteur de risques est encore présent à ces concentrations : « Pour des quantités de 1-5 mg, il y a une aggravation du risque et ce n’est que pour des concentrations de poussière inférieures à 0,5 mg qu’aucune augmentation du risque n’est établie. Une raison supplémentaire pour réduire l’exposition partout ou c’est possible. ». Bonnes pratiques, études de cas et solutions sont donc à retrouver dans ce rapport. Le secteur du bois représente 6 % de l’activité économique totale des industries manufacturières et génère un chiffre d’affaires annuel de 270 milliards d’euros.
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