Dans un monde marqué par l’hyper concurrence, les directeurs achats jouent plus que jamais un rôle clé dans la compétitivité de l’entreprise. Le cabinet Deloitte (*) publie la quatrième édition de son étude annuelle mondiale auprès des directions achats, conduite en collaboration avec Odgers Berndtson. L’enquête, effectuée sur un panel de 239 directeurs achats et directeurs généraux sur 25 pays, met en lumière les priorités de la profession pour les mois à venir. Extraits.
La contribution des directeurs achats (DA) à la stratégie de l’entreprise progresse d’année en année, ils interviennent dorénavant à de multiples niveaux de la chaîne de valeur. La collaboration entre les DA et les autres directions de l’entreprise s’est aussi renforcée : 97 % des DA déclarent travailler activement avec le directeur financier, le directeur général (92 %) ainsi qu’avec les directeurs de l’information et d’exploitation (73 %). Le DA travaille désormais à la croissance de l’entreprise, en s’impliquant dans les opérations de croissance externe, de fusion-acquisition, mais aussi dans le processus d’innovation et le développement produit. « Si la réduction des coûts reste stratégique, elle n’est plus l’unique objectif ; la participation à la croissance de l’entreprise, la gestion de la conformité, le recrutement de nouveaux talents, la reconfiguration des relations fournisseurs et la gestion des risques sont des chantiers tout aussi importants », commente Magali Testard, associée responsable conseil en achats et « supply chain » chez Deloitte.
Ainsi, les directions achats vont devoir changer leur façon d’opérer, différencier les activités qui relèvent du stratégique, du tactique, du transactionnel, et s’orienter vers des réflexions d’externalisation d’activités « non-core » comme la gestion des commandes fournisseurs (Purchase-To-Pay), des achats de classe C, voire certaines catégories d’achats généraux.
Suivi des fournisseurs pour anticiper et gérer les risques
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