Industrie minérale : Ciment, la maîtrise du transfert s’impose

Le 20/10/2015 à 16:44 par La rédaction

Afin de respecter la réglementation, les producteurs de béton sont tenus de surveiller en continu et en temps réel le flux de matière lors de sa production. Pour ce faire, la société Lafarge Ciment Perlmoser a choisi le débitmètre massique « MF3000 » développé par l’entreprise Berthold Technologies, spécialiste de la mesure-détection, pour maîtriser le débit du transfert pneumatique de ciment. Présentation.
JDV104_P25La directive européenne 2003/53/CE impose de réduire la teneur en chrome dans la fabrication de béton. Afin d’atteindre les limites de la réglementation, du sulfate de fer doit être ajouté lors de la production de ciment. L’intérêt du recours à ce composé repose sur le fait que celui-ci est particulièrement bien adapté pour la neutralisation du chrome VI. Le mélange sulfate de fer dans le process de fabrication de ciment limite le chrome VI à 2 ppm ou moins, réduisant ainsi considérablement le risque de maladies liées à la peau, dans l’éventualité où une personne entre en contact avec du béton frais. Dans tous les cas, le contact avec le béton frais, en raison de sa teneur alcaline, devrait être évité car la protection naturelle de la peau contre les acides est mise en danger.
L’ajout de sulfate de fer se fait lorsque le ciment stocké est transporté à partir du silo dans la zone d’emballage en sac. Il est essentiel que la dose de sulfate de fer soit à 0,5 %, afin d’obtenir le meilleur résultat possible. Par conséquent, le flux de matière du ciment doit être surveillé en continu et en temps réel. À partir de ces données, le mélange correct de sulfate de fer est calculé.
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Retrouvez la suite cet article dans le Journal du Vrac N°104 Septembre-Octobre 2015