Présenté en début d’année par Jean-Philippe Girard, le président de l’ Ania, le mode de gouvernance de l’association nationale des industries alimentaires reflète la volonté de renforcer l’écoute du terrain, l’ouverture au dialogue, l’attention aux attentes et besoins des entreprises quelle que soit leur taille et leur point d’ancrage sur le territoire. Retour sur un programme annoncé.
« L’année 2014 sera une année de reconquête » a annoncé Jean-Philippe Girard en préambule de la feuille de route que l’Ania s’est fixée, et qui engage l’association sur plusieurs fronts : retrouver la confiance du consommateur avec encore plus de transparence, de qualité, de sécurité, de diversité, au juste prix ; bâtir une relation équilibrée avec la grande distribution en passant d’une logique de confrontation à une logique de co-construction des prix, de l’offre et du plan d’affaires ; nourrir des échanges de proximité avec les élus, l’administration et les pouvoirs publics pour toujours mieux servir les intérêts d’un secteur phare de l’économie française, pourvoyeur de milliers d’emplois partout en France ; renforcer la complémentarité entre les fédérations de métiers et les Aria de France ; tout faire pour que cessent ces taxes, impôts, prélèvements, qui paralysent l’emploi, l’investissement et la croissance. Pour ainsi « redonner aux professionnels de l’agroalimentaire l’envie et la fierté d’entreprendre, d’agir et d’appartenir au premier secteur industriel français », un nouveau système de gouvernance a été mis en place, articulé autour d’un collège de sept vice présidents et de quatre présidents de commissions, experts sur chaque grand dossier prioritaire.