Transfert pneumatique : L’évaluation des besoins au coeur de l’expertise

Le 22/09/2015 à 11:54 par La rédaction

L’équation qualité-sécurité-productivité s’impose. Au-delà de la réponse technique, concernant notamment les aspects hygiéniques avec le développement de nouveaux matériaux, l’offre d’équipement de transfert pneumatique glisse de la seule fourniture de matériels à l’ingénierie-conseil pour une adéquation optimale du matériel au produit comme aux paramètres de production. Témoignage de Stéphane Doucet, directeur du département équipements industriels de la société Tripette & Renaud (*).
JDV104_p22Quelle place tient le transfert pneumatique dans votre activité ?
Le transfert pneumatique fait partie de nos principaux champs de compétences avec le tamisage, les autres champs étant liés au contrôle et à la sécurisation du transfert et de la production puisqu’il s’agit des manches de chargement télescopiques, de la détection métallique et de l’échantillonnage. À l’origine, notre société, qui a été créée en 1836, s’est développée dans le domaine du tamisage pour la meunerie avec la soie à bluter pour affiner la farine. Son évolution a suivi celle des besoins, avec une orientation complémentaire vers le transfert et l’intégration des exigences en matière de sécurité qui constituent aujourd’hui un axe important de notre développement.
Pour ce qui est du transfert pneumatique, nous avons développé un partenariat avec la société néerlandaise TBMA, spécialisée dans la conception et la fabrication d’écluses, dont nous sommes le distributeur exclusif.
Qu’est-ce qui, selon vous, caractérise l’évolution récente du transfert pneumatique ?
L’une des évolutions majeures, en termes de demande, concerne les exigences croissantes des industriels sur la qualité produit et la sécurité des installations. Ces exigences, qui ne s’expriment bien entendu pas seulement sur le transfert pneumatique, remontent naturellement aux fournisseurs. Elles sont de plus en plus importantes et glissent sensiblement vers une demande de « résultats » plus que de « moyens ». En complément des performances liées à la production et la productivité, les équipementiers sont aujourd’hui tenus d’intégrer un vocabulaire davantage lié à l’assurance qualité et l’assurance sécurité.
(...)

Retrouvez la suite de cet article paru dans le Journal du Vrac N°104 Septembre-Octobre 2015