La première édition du salon national « Vrac Tech Expo » dédié aux équipements de traitement et manutention des poudres, granulés et liquides en vrac se déroulera du 4 au 6 octobre 2016 au Mans. En avant-première, et à un an de l’événement, retour sur la genèse de ce futur rendez-vous du vrac en entretien exclusif avec Philippe Dutheil, son fondateur et directeur. Quand l’accompagnement des industriels mène à la création d’un rendez vous identitaire, technique et opérationnel.
Vous annoncez le lancement, pour octobre 2016, d’un salon dédié aux vracs solides et liquides, baptisé « Vrac Tech Expo », mais vous êtes pas un inconnu pour les industriels qui vous connaissent déjà comme initiateur du CFIA, le « Carrefour des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire » dont le succès est incontestable, et des Sepem Industries, les « salons des services, équipements, process et maintenance » qui offrent une approche particulière, pour ne pas dire unique, aux industriels ; d’où vous vient cette vocation ? votre ADN est il commercial ou industriel ?
Je suis ce que l’on pourrait appeler un commercial tombé dans le chaudron industriel. J’ai découvert le monde industriel dans les années 1980 en travaillant dans le domaine de la communication et de la publicité, notamment auprès de la presse professionnelle. Je me suis rapidement concentré sur ce que je pourrais définir comme « l’accompagnement des industriels dans leur développement commercial », ce qui implique tout naturellement l’étude des besoins et des attentes du marché, des partenaires, des fournisseurs, des clients…
Ce qui m’a conduit petit à petit à m’intéresser aux salons et événements commerciaux, pour finalement développer et concrétiser mon tout premier salon, au sein de la société Jangil, à partir de 1995 en tant que directeur commercial puis marketing. Cet événement dédié à l’agroalimentaire, c’est le Carrefour des fournisseurs de l’agroalimentaire, aujourd’hui bien connu sous le sigle CFIA.
Vous aviez alors une approche particulière du concept du salon par la volonté d’accompagnement qui vous animait…
Effectivement ! Il faut dire qu’à l’époque, les salons étaient surtout des salons « vitrines » où il était important de se montrer, d’être vu, de marquer les esprits. Bref, de briller. Cela générait des coûts importants pour les industriels et une spirale de surenchère sur les marchés concurrentiels. Mais la crise était passée par-là, et il fallait intégrer les nouvelles exigences des industriels et de nouveaux besoins.
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