A la veille du salon Pollutec- Lyon, haut lieu des technologies dédiées à l’environnement, et au lendemain des salons de l’alimentation et de ses équipements, Sial et IPA, du salon de l’emballage ou encore du salon de l’industrie minérale organisé en marge du congrès du Sim,…
Quelle synthèse d’actualité est-il possible de faire ? On se souviendra du coup de poing (sur la table alimentaire) des professionnels de l’agroalimentaire représentés par l’Ania soucieux d’attirer l’attention du gouvernement sur l’urgence industrielle à laquelle ils sont confrontés. Pierre Gattaz, président du Groupe des Fédérations Industrielles que l’Ania vient de rejoindre, déclarait fin octobre qu’« à défaut d’un choc de compétitivité massif, le choc fiscal du budget 2013 risque de provoquer un étouffement des entreprises et décourager la création d’activité. » Le plan de conquête à l’export présenté par les ministres concernés, incite l’Ania a participer « activement » au comité de pilotage stratégique export sur l’Asie proposé dont la mission sera de veiller à la mise en place de mesures concrètes, tout autant que de relayer les préoccupations des exportateurs. Piste à suivre.
En attendant, l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG) nous donne l’occasion d’évoquer une question moins conjoncturelle et très transversale. Celle de l’ACV, la fameuse « Analyse de Cycle de Vie ». Cette approche, qui permet de quantifier les impacts d’un produit depuis l’extraction des matières premières qui le composent jusqu’à son élimination, est progressivement intégrée par toute activité industrielle. L’UNPG, qui vient de mettre en ligne les résultats des études en ACV concernant la production de granulats, symbolise ici une dimension du vrac : la technique ne se limite pas à la transformation. Derrière le process, il y a toujours un enjeu sociétal et des comptes à rendre. Et dans l’autre sens ?
Découvrez le Journal du Vrac N°88 – Novembre / Décembre 2012