Durant la campagne présidentielle, de nombreux candidats ont identifié le potentiel de la filière forêt-bois qui fait - entre autres sujets - l’objet de notre rubrique « Enjeux » consacrée aux liens entre le vrac et l’énergie.
Une nouvelle politique forestière sera vraisemblablement mise en œuvre dans les prochains mois. La ressource forestière, et plus largement la biomasse, semblent (enfin) recueillir l’attention qu’elles méritent. Ce n’est, semble-t-il, pas un hasard si 2011 a été décrétée par l’ONU « Année internationale de la forêt ». Sans préjuger de l’effet de telles campagnes, il est intéressant de noter que l’année 2012 est, pour sa part, désignée par la susmentionnée organisation « Année internationale des coopératives ». Cette manière de rendre hommage à l’importance du rôle social et économique du système coopératif ne pouvait pas ne pas retenir l’attention de l’Union de la
Coopération Forestière Française (UCFF). Les organisations de producteurs forestiers devraient notamment tenir une large place dans la mise en œuvre de cette fameuse politique forestière nationale. Basé sur la solidarité et la démocratie, le système coopératif prévoit une gouvernance équilibrée et équitable sous le crédo « Un homme, Une voix ». Nous ne sommes pas loin d’un nouveau « modèle durable » au sens social, économique et environnemental. S’engager dans l’économie mutualiste est une manière différente d’entreprendre, en se tournant avant tout vers les hommes et les femmes « associés coopérateurs » pour les rendre performants, afin de mieux produire et mieux commercialiser. Toutes filières confondues, le mouvement coopératif français compte près d’un million de salariés et génère un chiffre d’affaires de 257 milliards d’euros. La filière forestière n’en est qu’une composante, mais pourquoi pas l’arbre qui préfigure la forêt ?