Trois ans après la dernière édition sarthoise, le salon Vrac Tech mobilisera tous les acteurs de la filière vrac au Centre des expositions du Mans (72), du 6 au 8 décembre 2022. Un événement taillé sur mesures pour vous permettre de trouver les solutions adaptées à vos problématiques. Entretien avec David Luche qui œuvre, au sein de l'équipe organisatrice, à la réussite du salon.
Quel bilan avez-vous fait de la dernière édition organisée à Mâcon ?
David Luche : La dernière édition organisée à Mâcon du 7 au 9 décembre 2021 a été assez particulière puisque nous étions encore en période de crise sanitaire. Bien que nous ayons senti une baisse de la fréquentation de l’ordre de 20 % par rapport à l’édition précédente, l’édition a été une réussite. Après avoir interrogé les exposants et visiteurs, il s’est avéré que près de 80 % d’entre eux se sont montrés satisfaits de leur visite. Au-delà des chiffres, c’est la qualité du visitorat qui s’est révélée : les exposants se sont accordés à dire que les industriels sont venus avec des projets concrets et que les contacts ont été très intéressants. Pour résumer, nous pouvons dire qu’il s’agissait d’une bonne édition dans un contexte particulier.
Comment se présente la prochaine édition ?
D. L. : L’intérêt des industriels pour un salon tel que Vrac Tech est clairement palpable : pour la prochaine édition prévue au Mans, nous affichons quasiment complet avec plus de 300 exposants inscrits. Nous ressentons une réelle attente des industriels. Nous avons notamment observé une commande de badges en amont du salon plus importante que ce que nous avons l’habitude de voir. Cette édition sera aussi marquée d’un certain dynamisme : l’équipe organisatrice de GL events a la volonté d’apporter son savoir-faire au service de ce salon dédié à la gestion du vrac. Cette année, nous avons par exemple donné une nouvelle identité graphique au salon. Nous avons aussi amené de la nouveauté au travers du Concours Vrac Tech innovation. L’événement s’annonce très bien, nous avons hâte d’y être !
Que mettez-vous en place pour valoriser le contenu du salon ?
G. L. : Un format hybride mêlant présentiel et distanciel ne nous paraît pas pertinent pour ce rendez-vous. Nous travaillons surtout à valoriser le contenu en amont et en aval du salon. Nous allons par exemple distribuer pour la première fois un magazine avant salon Vrac Tech qui intégrera les solutions et innovations à découvrir en amont du salon. Aussi, toutes les conférences seront filmées et disponibles en replay sur notre site web. Notre objectif est de fédérer et alimenter une communauté toujours en demande de contenu.
Pourquoi avoir créé un nouveau secteur dédié aux nuisibles ?
D. L. : En milieu d’année, nous avons réalisé un sondage auprès des visiteurs du salon Vrac Tech, qui intégrait notamment des questions liées aux enjeux de la gestion des produits en vrac. Elles abordaient les aspects sécuritaires, économiques, écologiques, de stockage, etc. L’un des points que nous avons pu clairement identifier est la lutte contre les nuisibles. Partant de ce constat, nous avons souhaité répondre aux attentes de nos visiteurs et apporter une nouvelle dynamique. Nous avons ainsi créé le secteur Anti-nuisibles, qui rassemble une quinzaine de fournisseurs capables d’apporter des solutions concrètes. Une matinée de conférences sera aussi dédiée à ces problématiques. Nous souhaitons proposer un format similaire à chaque édition, qui permet de faire vivre le salon de manière communautaire.
Un concours de l’innovation est proposé pour la première fois sur le salon : quel est l’objectif ?
D. L. : Il est important de pouvoir identifier sur un salon les grandes innovations du secteur. Nous organisons pour la première fois le Concours Vrac Tech innovation, qui aidera les visiteurs à détecter les dernières avancées technologiques dans le domaine du vrac. Pas moins de 20 innovations ont été retenues et seront mises en lumière durant les trois jours de salon. Ce concours montre que les fournisseurs de solutions apportent de vraies réponses aux enjeux actuels.